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Tu soliloques
Il soliloque
Nous soliloquons
Vous soliloquez
Ils soliloquent
Je solibloque
lettre de motivation à moi...
Rien, rien faire, rien penser, remplir de rien un esprit et un cœur. Ne plus écouter de pollutions sonores, dès le matin, au réveil, au boulot, ne plus se faire cogner les écoutilles par des phrases, des mots, des lettres arrivées tel le tiercé dans le désordre, ne pas recevoir d'alphabet intrusif, complotiste tourbillon de ces grands crak O Uuuu à grandes dents, sauvage H tranchant l'air aidé de ses voisins I et G ripostant tel les chevaliers de l'académie française,l 'abécédaire de folie angoissante qui se festive de tes ongles, et toi les doigts en sang ,gestes impuissants , oppressés, noués , transit par la peur de la seconde qui va suivre, tristes yeux spectacteurs, le cerveau en dérapage, les jambes inexistantes valdinguant au bout de pieds hasardeux sur un chemin de stérilité...
Lettre de motivation pour...qui voudra....
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MALAISES ET AUTRES FANFARONNADES II
Le conditionnement collectif reste une secte commune, difficile de sortir de cette (notre )zone de confort entretenue par les médias,émissions grand public véritables philosophes (orientant vers une pensée unique se faisant les grandes moralisatrices de la tolérance sur tout et n'importe quoi en s'appuyant sur des débats inaudibles et souvent pas indispensables car avive une haine à laquelle tu ne pensais pas avant d'allumer ton écran, et si tu penses autrement, c 'est que tu n'es pas dans la norme, on te montre de l'index accusateur, et tu te tais, toi et tes convictions pour échapper au bûcher verbal d'une majorité d'âmes, qui au fond d'eux , manipulés pour une partie, finissent par avoir le même discours ), publicités agressives et sauvages, celle qui te dicte quoi manger, comment s'habiller, et connais tous les gadgets qu'il te faut absolument,internet sachant ciblés les besoins de chacun (mais tellement pratique et instructif pour qui sait s'en servir).
Ensuite, trop d'infos tuent l info... nombres de magazines , de vidéos, de liens, d'alertes infos sur les portables, etc... de quoi être pollué de tous les côtés et vivre pour certains déjà pessimistes de base, dans la peur et la parano. Nous sommes esclaves du bonheur que nous voulons, en croyons être libre une fois ce bonheur obtenu, mais c'est double peine pour le garder . Et puis tout le monde se plaint des conditions de vies, sur l'argent, un service public qui oubli le public et le service ,des heures sup non payées, du patron où chef complètement absorbés par ses cours de management (comment j'ai mangé mon père) sur tout...ça m'arrive aussi de me plaindre, je n'échappe pas à la règle, quoi que, cela ne dure pas. Changer les codes ? Ok, toutes manifestations confondues pour telle ou telle cause, c'est bien, mais changent -elles réellement le cours des choses, changent elles les codes, y a t il moins de délinquances, de tueries, de famine, de femmes battues dans le monde, et j en passe? Non, je ne pense pas, ou à petite échelles, cela reste le fond de commerce du journaliste, de l'avocat en quelque sorte,les ronds points et routes barrées ne font pas chier la haute hiérarchie, et puis changer les codes , c'est peut-être aussi pas si simple que de créer une pancarte propagandiste effectuée à la main avec de la peinture (bio et sans gluten mais certainement avec des paillettes), changer les codes, convention ,lois, remet en question tout un système où un tas de fonctionnaires, hauts fonctionnaires , bref une hiérarchie ministérielle a perte de vue devrait réadapter notre organisation de vie, et par la même occase, modifier surtout leur train de vie ,peut-être je pense en changeant de constitution, c'est aussi changer de régime politique...est-ce vraiment ce que nous voulons ? Que faire... le pire des mépris reste l'indifférence, et si ON s'organiser notre nouveau conditionnement collectif, bouderons-nous les magasins les dimanches, jetterions -nous la tv , oserions arriver au taf le matin en ignorant totalement les ordres qui nous semblent abscons, partir sans faire d'heure, adopterions nous la mode du « je paie mes impôts en fonction de ce que je peux », allons nous créer un mode de transport à plus grande échelle afin de ne plus supporter les emmerdes occasionner par certains, et si la mode c'était : je me fous de tout ? et et et , beaucoup trop de choses , j 'en suis KO, hum, à la relecture, je viens de me faire un conditionnement individuel...
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ANGOISSES ET AUTRES JOIES III
Brûlant le pavé dans l'ombre vespérale du crochus à manches longues , ses filaments dorés en guise d'épées tentent d'attraper ma chevelure poivre et sel déferlante en une vallée de graviers accueillant une légion de moineaux à becs crucifères, gueuletonnant de glorieux lacets d'os de clowns errants ,perdus dans les abysses d' olympiens mulons , se pilonnant aux pétales d'acier des fleurs semées benoîtement par les bons soins de crapauds lutteurs, folâtres véritables collectionneurs de rodomontades et autres bouffonneries opérant sous Virgins Prunes, revêtus de nénuphars arc en ciel, rien que pour la beauté de la pluie s'abattant, las ,recrue courageuse en gouttes de safran engendrant intarissablement ces crochus mordant déchirant les taupinières gracieuses en saison de gel bleu et de froid boréal hypnotisant le sablier jusqu'à la Création celle qui verse ce sel salvateur d'une grimace savante,titubante...M'affolant les pieds chaussés d'amphores de sept lieues, les mains de guimauve prises dans le tourbillon de libellules victorieuses,dansantes ricanant à mes nasardes impuissantes ,j'étouffe sous leur nuage de joie de vivre jusqu'à trouver un sommeil révélateur....lâchez moi les amphores, libellules de bonheur !
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MALAISES ET AUTRES FANFARONNADES I
Tu peux bien pleurer ma grande, tu n 'es point respecter à tout les niveaux...que tu sois liberté naturelle, civile, politique, individuelle,de conscience,de culte, d'opinion, d'expression de presse, de mouvement, d'association, syndicale, économique etc, etc...
Et pourquoi donc ? Es-tu réellement un concept , un état, une philosophie, une utopie, ou tout ça à la fois ? N'es-tu pas une religion avec tes livres sacrés où tu régi tes codes , le bien vivre avec les autres sous le libre arbitre de chacun (ce qui est bien ou mal)? On est juste 7,5 milliards d'âmes sur cette terre,avec toutes nos différences culturelles, économiques bref, toute l'Histoire qui a construit l'identité des peuples, nous n 'avons pas tous le même socle qui nous élève sur la base de la liberté.Chacun en a une définition rien qu 'à lui,.et son ressenti ne sera pas le même que celui de son voisin qui aura vécu un passé différent, ce passé constructeur ou destructeur forgeant sa personnalité et qui définira si cette personne sera oui ou non libre dans ces actes, soumettra autrui ,ou tout simplement vivra en suivant le courant ;En gros, j aime ce mot comme d'autres aiment rhododendron , antépénultième , ou argent, moi aussi j'adore, car un très bien mais te mets des chaînes aux pieds si t'as en pas, car y en a un très beau quand il fleurit et un que je sais pas ce qu'il veut dire...Tu pleure car tu n'es pas compris de la même façon par tout le monde. Tu es une vérité déclinée de l'expression, d'opinion, et ' Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire,mais bonnes à entendre', nous ne remercions jamais assez ceux qui la disent.
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STRASS ET PAILLETTES
Et si vivre était de se promener dans une mine d'or, ou une mine de rien ?...
Une énorme mine de ce qu'on voudra d'ailleurs, avec ses galeries qui se croisent à n'en plus finir, et des cailloux à perte de vue, rien que des cailloux. Avançant dans le noir, avec la lampe frontale comme alliée, la battée en main, espérant tomber sur un diamant, une pépite ,et une fois trouver, ben..ce jour de gloire est à graver, car des gens comme ça, c'est rare, faut pas lâcher. Et puis, il y a les cailloux qui se déguisent en or, qui feraient croire qu'il valent de la caillasse...camelotte ouais !!! Puis ceux en or pur, pas conscience de leur valeur, se dévalorisant, pas confiance en leur ' carat'ctère. Et des tas de cailloux qui pleurent, ça ravine les galeries à t 'empêcher d'avancer, de continuer car ému par tant de solitude, de malaise, la curiosité te pousse à découvrir ces cailloux, connaître se qu 'ils renferment de plus dur, souvent c'est plus fort que ce parcourt défoncé. Par moment, d'en avoir plein les chaussures, on fait une pause, et si on tombe chez les cailloux décoratifs, cela redonne le courage d'aller plus loin...
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OK, dernière fois que je suis venue poster un semblant de mots, de phrases, enfin des lettres du bout de mes doigts écornillés, c'était septembre 2018... Bref, je pars cinq minutes, et y a plus rien qui fonctionne ici. Ou c'est moi qui ne fonctionne plus aussi..Aller, une petite note de douceur. Chanson qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines...Je me souviens, à l'époque j'avais 13 ans quand je l'ai écouter, j adorais l'air, la voix, cette douce nostalgie qui calme. Pour l'heure, je ressens les paroles.
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ANGOISSES ET AUTRES JOIES II
Mais que ce passe-t-il par ici ? Je ne reconnais plus mon monde. Plus envie de rien, mal partout, même le ronron du chat devient méconnaissable...est-ce un loup, un cheval ? Ce n'est rien, la folie me guette, un nœud au cerveau en plus, ou en moins, qu'importe, faut avancer... avancer, oui mais pour aller où?! De Dieu ! Quand cela va-t-il s'arrêter ? Le soleil ne répond plus, j'ai beau l'appeler il fait la gueule, me tourne le dos. Juste une gifle, encore une.. ce n'est rien, attendre que ça passe... l'habitude du chaos devient rengaine prévisible. Pourquoi la même histoire...à part les personnages qui changent ... « et ben, encore heureux !», me crie la raison, cette putain de raison que le cœur ne connaît pas. Eurekâ, j'ai simplement le cœur qui saigne, un Doliprane en forme de bisou et un pansement à la barbe à papa devraient faire l'affaire, si non, un peu de morphine à la fraise Tagada pour arrêter d'y penser. Penser à quoi déjà ? Je ne sais plus...bon c'est que ça va mieux finalement...Bouhouhou... sniff, a y est c'est reparti... mais où son passés mes mouchoirs ? Heu..bon c'est pas grave, doit bien rester un rouleau de pq dans le coin.. façon, c'est l'heure du dodo, alors bonne nuit, à vous, fantômes que je ne veux plus entendre ! Et j'écris ce que je veux !, y en a des qui chantent bien en espèce de Kimono rose, les cheveux en macarons roulés fièrement, en imitant les poules ! donc, voilà, quoi....
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"L'être" anonyme.
Il fait limite chaud, il fait limite jour aussi. Je sors discrètement de chez moi en veillant à ne pas réveiller les voisins. Je longe le long des maisons, du boulevard, à peine éclairés par une lune fatiguée d'attendre la relève du collègue soleil. Personne en vue, juste le silence ponctué d'un doux petit vent pas si agréable que ça d'ailleurs, venant me piquer le visage. Je zieute la contre allée où ma voiture est censée être garée, j'en repère la forme, la couleur, et une fois chevauchée ma monture, je m'élance à peine réveillée à travers cette mini ville, puis, attaque les petits chemins de brousse. Quel bonheur, ces quelques instants du petit matin, à rouler sans croiser âmes environnantes, loin des bruits de la maison, de la télé trop forte, de la machine à laver pendant les repas, loin de toute pollution sonore. Juste la route campagnarde, ces magnifiques allées d'arbres m'ouvrant la voie vers mon lieu de travail. Ho oui, bien sûr, le vélo serait le plus approprié, si le trajet était moins long...aller, c'est l'heure d'embauche, je goûte le plaisir d'attaquer la journée sans collègues, sans clients, pas de radio, pas de bruits...arrivée même en avance pour ne pas louper une miette de solitude, puis un peu plus tard, c'est prêt ! L'odeur des croissants vient me chatouiller les narines, le pain est bien croustillant, je sors le tout du four en prenant de pleine face cette chaleur odorante, réconfortante...je m'estime heureuse, car je ne connais pas beaucoup de monde se rendant au travail sans boule au ventre...Courage à ceux-là.
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"-Revenez aux fondamentaux, messieurs.
-C'est-à-dire? s'enquiert Pardieu sans se départir de son attitude méprisante.
-Ton ennemi te gêne? Elimines-le. Si tu ne peux pas, ou tu ne veux pas l'éliminer, achète-le. Il suffit de trouver son prix. Tout le monde a un prix. Mais si ton ennemi est réellement incorruptible, alors compromets-le. Ou mieux, dégoûte-le.
-De quoi?
-De la vie, de son boulot, de l'avenir. De son utilité sur Terre. De ses amis. De son chien s'il en a un. Du bien fondé de son existence, dans tous les sens du terme.
-De tout, pour faire court ?
-C'est cela, de tout. Et surtout de lui-même....."
Petit passage du livre que j'ai lu il y a de cela un moment, Vostok de Jean-Hugues Oppel. me rappelant un certain bonhomme avec qui j'ai eu l'opportun privilège de travailler, jusqu'au dégoût de moi-même...à me dire que...enfin, rien de très joviale.
Il n'avait pas son pareil pour remballer les gens, cette façon élégante tant par ces gestes que ces mots choisis, cette souplesse linguistique et ce regard vous enrobant tout entier d'une chaleur suffocante au taux d'humidité avoisinant les 100% jusqu'à l'asphyxie...totale. Amateur de whisky et de roulés, ce grand déguingandé aimait se balader en pleine nature, traversant les champs et forêts à la recherche d'une tranquillité, à l'abri des autres humains, dont il cultivait une certaine animosité grandissante avec les années, ayant pris solidement racines dans son isolement d'enfance. Personnage cynique, corrosif et doué de ces abracadabrantes petites phrases fondantes de dédain, vous tendant la corde autour de la langue afin que vous ne puissiez répondre, pour vous la glisser le long du cou afin que vous ne puissiez agir. Tout ceci reste imagé et pourtant...combien de victimes dans notre voisinage, travail, famille même avons pu nous rencontrer, ces gens toxiques qui mènent la vie dure aux autres, par pur caprice de fierté...
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UN JOUR COMME UN AUTRE
Marchant le long du boulevard pour atteindre la pharmacie, ma petite sortie de la journée, je regarde les quelques voitures passantes, bruyantes...
Hum...après mûre réflexion, les gens qui klaxonnent à tout bout de champ pour tout et n'importe quoi, me font penser à de vulgaires petits chiens jappant derrière les portes, ne s'arrêtant d'aboyer que pour se lécher le train arrière... et oui, une mouche qui pète et c'est la panique...
Navrant que l'humain s'attache au pire qu'il puisse exister... vivre dans ses peurs, cela ferai un bon test à la con. Ou bien s'attacher à de petits détails sans importance, et quand bien même, ... ces petits détails anodins qui prennent quelques minutes d'évasion et imaginer le méconnu.
Marcher comme ça au hasard, regarder les gens, écouter leurs conversations sur le trottoir, je me fous complètement du contenu, juste entendre et apprécier une voix humaine... Regarder, lorgner ses demeures, qui auraient été miennes un jour, nous aurions pu être amis.
Marcher le long des habitations, et discrètement admirer ces vieilles bâtisses, où les rideaux intérieurs de ces petites fenêtres, goût des couleurs partagées entre chaque étage, en disent long sur la nature des gens vu de l'extérieur. Ils dissimulent au premier une maman préparant des crêpes, je l'imagine avec ses jupons volants de couleur unique, au deuxième étage, les carreaux sales sans rideaux un couple s'engueulant pour une histoire de factures d'électricité non payées.., au troisième,les rideaux à carreau Vichy un vieux monsieur amoureux des livres d'histoire, ne perdant pas une miette de la notice de la maquette d'un Antonov, plus loin, sur ma droite, un rideau à motif de légumes, une dame de la quarantaine collectionnant les bibelots en forme de chérubins et autres babioles dont les héritiers parisiens se feront une joie de .... se débarrasser..! elle prépare une bonne soupe au poireaux, vu le motif fruits et légumes brodé sur le tissu. Puis, un peu plus loin, je vois cet adorable double rideau rouge, caché, flottant, dansant derrière une terrasse fleurie, je suis arrivée devant chez Zora la rousse! Un doux parfum de tarte à la myrtille vient me chatouiller les narines... mais ça, c'est une autre histoire. Une histoire de nénuphars en caoutchouc clermontois qui tourne la roue de la fortune pour gagner des livres fugueurs, puis s'offrir une dernière danse avec des pingouins en robe de mariée...)
Non, sans rire... sans vous connaître, pourrais-je me fier à vos rideaux? Oubliez ce billet absurde, de toute façon, je vais rentrer dans ce salon de thé et en récolter toute la saveur d'un café, où dans le pays d'origine, la couleur du rideau n'est pas une priorité.
Entrant dans ce salon de thé, mon habituelle échappatoire des jours sans fin, j'hésite encore sur mon choix; vais-je prendre un thé ou un café? Un Brazil ou un Soleil Vert..
Un autre jour comme un autre
Elle marchait à grand pas dans cette petite ville du Sud, le feu aux joues, la douleur dans les côtes, le ventre...son regard plongé dans le bitume aussi sombre que ses pensées, aussi noir que sa haine envers ce prénom qui s'affichait dans le répertoire de son portable.Enfin, elle s'arrêta pour chercher son briquet et son paquet de cancer dans un sac rempli de souvenirs...et repris son phone, appuya sur la touche "supprimer"là où ce super prénom trônait depuis environ 1 an. Pff, façon, pas de nouvelles, pas de sms depuis, depuis? depuis...pooouuaah ...1 bon mois, mais Donna était habituée à n'avoir qu'un sms de nouvelles toutes les 4 semaines, alors pas trop étonnée la conne...OUI la conne, c'est bien comme ça qu'Il prenait les femmes, à l'attendre parler de ses expériences, le pauvre n'avait jamais eu de chance, mais avec Elle, il se sentait bien... et puis, il était gentil, serviable, mais quelque chose avait dérapait le lendemain de ce dîner entre amis. Greg avait insisté pour qu'Elle reste manger un soir d'avril afin qu'Il lui présente ses meilleurs amis. Un dîner de con en fait, mais ça bien sûr, elle ne s'en rendit compte que maintenant, en novembre, pff la conne je vous dis, la conne! A croire que cette période vous remet les esprits en place et que le soleil vous paralyse les neurones.Enfin, elle croyait quoi la petite serveuse de ce bar miteux perdue au milieu de ce repas de notables, à parler de choses qu'elle ne comprenait pas, et des blagues dont eux seuls pouvaient se marrer. Greg était un haut fonctionnaire, parlant habilement de politique, d'art et de grande cuisine, avait voyagé partout dans le monde, une prestance, une voix, un charisme hors du commun...Alors quand Elle l'a servi son whisky pour la première fois, il y a maintenant 6 ans, Donna s'est senti attiré par les gestes assurés, des yeux intelligents, une voix suave et la conversation avec son pote en disait long sur son mental chargé de culture. Il était devenu un client habituel, étonnant pour un homme de cette trempe de venir dans ce rad pourri, mais seul endroit où l'on pouvait fumer à table, les coudes collés au Ricard sur le zing centenaire...et elle qui croyait, qui croyait...que ce type venait pour ces yeux bleus, ben putain, elle s'est fait des films! Un soir il invita à prendre un verre chez lui après son service, et puis, il se sont revu une fois par semaine, et puis il fini par lui envoyer des sms rempli de compliments, sur sa belle chevelure, ses yeux bleus , ses jupes un peu trop longues...puis viennent les sms brûlants..Là, ni tenant plus, Donna le rejoignit un soir, ils s'embrassèrent longuement et finir par s'allonger l'un sur l'autre, etc, etc...pendant un mois, lui allez dormir chez elle, enfin une fois, car en vieux garçon fallait pas déconner, on était mieux chez soi quand même! Elle, elle se sentait bien aussi avec Lui, était étonnée même que ce gus s'intéresse à elle. Au bout de trois semaines, il lui proposa ce fameux dîner, où la pauvre se trouva coincer dans un tourbillon de questions pointues sur tous les sujets d'actualité, ne sachant quoi répondre...sourit bêtement, et finit son repas. Greg, lui, l'a regardait avec mépris, la honte se lisait dans ces yeux, pas sa honte à Lui, mais la honte que cette fille donnait, offrait en guise de dessert. Deux heures du matin avait sonner, Il a mis dehors, et depuis quelques sms de bonjours faux-cul, de quelques nouvelles sans importance...Elle tire un trait sur ce le bonhomme, mais quand même! Elle en a mis du temps pour se réveiller!
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L' HISTOIRE EST PARTOUT.
Tous les matins, en ouvrant les volets de ma chambre, je vois cette petite tête souriante incrustée dans le mur de mon voisin. Je me suis toujours posé la question à savoir qui était ce personnage, donc pas plus tard qu'y a pas longtemps (c'est-à-dire 3 jours, 10 heures, 28 minutes et 12 secondes), je me rend chez ce dernier pour connaître le mystérieux faciès qui me scrute la face pas réveillée tous les jours. Il n' en a pas la moindre idée, sauf que son grand-père était charron, il réparait ou concevait les roues de charrettes, travaillait aussi bien le bois ou le métal, tout ça avant la motorisation. Donc le plus simple était de chercher le saint patron, et je trouve Saint Eloi, avec plusieurs documentations intéressantes, je vous laisse le lien de ce blog:
https://lalumierededieu.blogspot.com/2016/06/saint-eloi-de-noyon.html
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PLUS BESOIN DE MARMITON POINT COM.
Faire face à l'imprévu?
Quelques amis débarquent devant votre porte d'entrée à l'heure du dîner et le plus goinfre d'entre eux (Dédé) laisse allègrement la main sur votre sonnette,! Vous bien sûr, surpris par l'acharnement de cette invasion collective s'affirmant en pollution sonore (ben ouais! la sonnette chantant tous les tubes années 80 par une chorale de maternelle, même en promo, ça peut rendre fou), vous oblige de quitter votre canapé, votre plaid bien chaud et la fameuse scène où Samantha va enfin dévoiler son terrrrribblle secret à Kevin...
Pas de panique! V'là une recette qui va vous sauver la vie...
Pour 210 personnes: 38 pots de crème de marron, 1 seau d'épinard (attention! en branches bien sûr!), et 1 soupçon de paprika...
Mixer tous les ingrédients dans la machine à laver, cuire 5h11 au cro-onde et répartir ce met ô combien envier à même la toile cirée de grand-mère. Déguster avec un excellent kvas (boisson de pain se seigle fermenté) et BON APPETIT BIEN SUR!
Finissez la soirée sous l'armoire en brandissant votre bouteille comme signe de victoire, et juste pour l'ambiance recollez la main de Dédé sur la sonnette!
Désolée, pas pu prendre de jolies photos du plat...mon appareil a vomi, s'est évanoui puis à fuit....devant une telle non coopération de ce dernier, je vous invite (pas à dîner! ) à faire marcher votre imagination.
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HISTOIRE
On racontait beaucoup de chose
sur Mr Pi, trop de choses ...sûrement pour alimenter les conversations de ces
femmes, cachées derrière leurs rideaux , du jour levant jusqu'à la nuit tombante.
En pleine saison hivernale, la route de ce village étant considérée dangereuse,
les riverains et riveraines ne sortaient que pour acheter le pain et quelques
broutilles alimentaires. Aller en ville relevait du sport de haut niveau pour
les non-amateurs de glisse. Charmant village de trois cent âmes vieillissantes,
gardiennes de secrets terribles flottant dans l'air, où s'échappait le fumet de
soupes à l'oignon, l'humidité de ses caves lézardées, la bonne odeur du feu de
bois, et, la solitude des batisses en pierres...
Mr Pi, homme respectable de par ses actions sociales au sein de la communauté,
retenant les plus jeunes de la population à ne pas quitter les lieux,
promettant un travail pour tous, mais sans succès... Se retrouvant lui-même
sans activités, lui a pris le goût, un soir de janvier où neige tombe à
ensevellir le patelin, de reprendre pour occupation sa passion pour la
taxidermie.
Là, a commencé le cauchemar pour Mr Pi... on a racontait ces choses....l'homme
n'empaillait pas que les animaux, mais des êtres humains, qu'il s'était fait
refaire les dents en pointe (par un obscur dentiste argentin), qu'à la nuit
tombée, il opérait des rituels peu catholiques et dansait avec ses bêtes
inanimées...l'ombre produite sur les murs ressemblait à un feu de plus en plus
gourmand, que tout le bois aux alentours ne pourrait rassasier..
Les lettres anonymes, découpées soigneusement dans les journaux pleuvaient dans
la boîte aux lettres de l'ancien bienfaiteur, menaçant de mort, si le-dit
personnage continuait ses louanges au diable, et l'ordonnant de quitter à
jamais les lieux.
Mr Pi, n'était pas d'ici, c'était l'étranger venu par le biais d'une mutation,
remplacer l'ancien adjoint au maire, mort depuis peu. On ne fouille pas dans
les affaires de famille,Mr Pi ! Surtout une famille constituée de trois cent
membres, où les crimes les plus infames perpétués de sept à soixante dix sept
ans, feraient gros titres dans les presses locales et hurler les plus vifs
scénaristes de films d'épouvantes..
Prenant conscience que l'on ne peut enfermer une population entière,car les
enquête trop coûteuses, trop longues, Mr Pi, défaitiste, affaibli, prit ses
bagages et réserva une place seconde classe, pour le train du lendemain, ne
remit jamais les pieds en cette campagne.
Après son départ, on retrouva un corbeau empaillé, cloué pendant la nuit, à la
porte de chaque lettré des lieux..
Après avoir écrit cette histoire, je me rends compte à présent pourquoi je hais
les tableaux, canevas et autres cartes postales de campagnes où la neige
immortalisant à tout jamais la tristesse....
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FETES DES FOLIES!
Aujourd'hui, j'ai décidé de vous
faire gagner du temps ....si comme moi vous en avez marre des patisseries de
fêtes allant de Noël à Pâques, une solution : le gâteau-fourre-tout. HAAA!!! le
gâteau-fourre-tout....(prendre un air béat en citant ce met envié de nulle
part..)
Pour cela, c'est facile...prendre une galette, la couper en 2 dans le sens de
la largeur, fourrez le fond de crème au beurre (chocolat, mais là, c'est une
question de goût..., essayer le guacamole si vous préferez), jetez-y une fève
représentant votre boss, votre ex, votre huissier attitré, ou autre personnage
plaisant de votre entourage (bras, jambes et tête arrachés), puis recouvrir le
tout avec le dessus de la galette... acharnez-vous pour donner une forme de
coeur à l'ensemble, ensuite pour la déco : déposer une bugne, une crêpe en
forme de rose, 3 nains qui rigolent avec leurs haches de guimauve.
Alors à ce moment précis, dégotez un emballage style carton de télé (ta
patisserie peut atteindre 40 cm de hauteur!) et la touche finale, collez-y
l'étiquette Kinder Surprise . A boire avec une bouteille de beaujolais nouveau,
qui traine par hasard.... Pour passer une soirée romantique le 14 février,
déguster cette légereté sur ce poème....
On ira, où tu voudras avec la Lada
Et on s'aimera encore, même quand les pneus seront morts...
(Merci Jo pour ces quelques lignes émouvantes)
De quoi passer des fêtes de fous, fous, fous!!!!!
Si vous ne réussissez pas la recette, là encore on gagne du temps....vous
trouverez le gâteau-fourre-tout en magasin, vendu uniquement le 15 aôut, entre
10h et 14h, c'est pour vous dire...
NB:peut se cuisiner en format familial, utiliser
une bétonnière pour la ganache, un four à poterie pour la
cuisson.... C'est simple non! et seulement deux calories...
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Visitant un certain musée, déçue
par la pauvreté des oeuvres.....voilà à quoi s'attendre quand on imagine le
travail et la présentation de ces soi-disant artistes, alors au pif,
choisissons un prénom et une préparation de tableaux....Dommage, sur le net, je
vois des choses fabuleuses qui pourraient avoir leur place dans les musées, les
artistes c'est vous!
L'imaginaire collectif du prisme au travers du cadavre enchanté
Je met mon écharpe blanche longue de 3 km, et d'un geste gracieux, l'enroule
autour de mon cou pour vous parler de cet obscur artiste dont tout le monde se cogne,
puisqu'il sort tout droit d'une pochette surprise....
Arnulf, artiste peintre donnant chaque soir un chapitre légendaire à sa
soûlographie (rien à voir avec Soulage, et pourtant...). Arnulf, 25 ans.Arnulf,
le dernier peintre décadent.... tes longs cheveux en tuiles vernissées recouvrant
tes habits en poil de yak, fabriqués à Karakorum, et retombant sur tes
chevilles tatouées d'un L chacune, pour mieux t'envoler dans les hautes sphères
de l'incompréhensible....
Arnulf multipliait les croûtes autant que Dieu pouvait en bénir, mais usait de
génie pour solutionner ses fins de mois difficiles...Arnulf fréquentait le
milieu oulipien, où là il pouvait se donner à coeur joie avec ses condisciples
de converser sur leur fabuleux traité philosophique de stratèges
stéganographiques à travers la matière (jusque là, tout le monde a suivi...),
s'identifiant, usurpant, volant même les idées des plus connus, Arnulf n'en
puit plus , fuyant cette kleptocratie artistique. Il se trouva une personnalité
, un style , un certain soir glissant de janvier où un twist interminable, une
lutte même se régla entre ses pompes et le trottoir verglacé.... se fracassant
les chevilles, où les L jumeaux s'envolèrent pour un lit d'hospital, Arnulf les
pieds plâtrés prit son destin en main...un nouveau concept allait naître....
Alliant l'humain, la nature et l'art, Arnulf sous morphine (c'était une sacrée
glissade!), conjuguant les trois thèmes , divaguant entre le pointillisme et le
surréalisme, mettrait à exécution son rêve...
Dans un demi coma, Arnulf se perdit dans un labyrhinte flouté mélangeant Lande
art et mathématiques , le bruit lointain d'un cargo quittant le port en
déclencha la mise en scène....subtilisant deux hommes charpentés chez Casto au
rayon des produits lourds et encombrants, sans diplomatie aucune effectuée,
emmena ses nouveaux amis en fôret , les forçant à déraciner un châtaigner, puis
le transporter dans sa garçonnière, se débrouillant pour découper l'arbre en
forme de retable en prenant soin de garder les chutes pour se confectionner de
jolies tongs, puis, à l'aide de son pinceau magique pré-colorisé, trouvable
dans toutes les pharmacies d' Amsterdam , badigeona le support tant bien que
mal , en y jetant sans parcimonie quelques cailloux pour la touche finale....se
qui gâcha le chef-d'oeuvre, et vous l'aurait tous compris, tous, sauf Arnulf,
qui se rendit compte trop tard du déséquilibre de sa toile...omettant de
multiplier la moitié du quart du cent millionième à la tranversale de la
diagonale "x", le résultat malheureusement ne fut pas égal au nombre
d'or!
Arnulf, se réveilla de se cauchemar, rentrant chez lui quelques jours plus
tard, prenant conscience de son non talent, se rendit minable à l'Irish
Coffee....la suite, vous la connaissez, triste à en mourir, Arnulf tomba sur de
vieilles bouteilles de fruits alcoolisés, s'écroulant sur sa dernière toile
vierge,y déposant un brin de vomi, et, lança d'un cri guttural dans l'air
indifférent de cette garçonnière; Vive le suicidre!
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UNE EPOQUE FORMIDABLE
"Maurice Allais, prix Nobel
d'économie, compare les banques à des faux monnayeurs : « Dans son essence la
création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique… à
la création de monnaie par des faux monnayeurs. Concrètement, elle aboutit aux
mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont
différents. »"
L'Echo des banlieues, 3 décembre 2020,
Nous informons nos chers lecteurs, ceux ayant survécu au bug économique, que
l'Echo des banlieues vient de signer son dernière numéro...En effet, nous
cessons l'activité manque de rentrées liquides et de grosses pertes humaines au
sein du journal, dûent à l'effondrement de nos bureaux en périphéries.
Les autorités continuent leurs interrogatoires pour dénicher les derniers
locaux des faux-monnayeurs, le gouvernement profite de la situation pour
détruire les appartements dit d'habitation à loyer modérés sous le prétexte
d'un souci d'architecture...
Dernier programme:
-Les arrestations pour contre-façon de billets, continuent de faire des
victimes dans le sud de la région. p. 5
-Le fameux Hugo, légende du grand banditisme, n'a toujours pas était localisé.
p. 10
-Rester belle sous les bombes .p.14
-Nos jeux: retrouve Gulliver dans le labyrinthe des nains.(niveau facile). p.16
Pendant ce temps, Hugo joue sa dernière carte, son dernier rôle quelque part
dans une cité voisine...Hugo rêvait sa vie comme on vit
un spectacle. Pas découragé pour deux sous, il bénéficiait d'une imagination et
d'un talent pour les retournements de situation. Joséphine, affectueusement
appélée Jo, lui avait passé la bague au doigt il y avait maintenant cinq
mois.... , disparue, subtilisée sûrement par les sbires environnant le
quartier, ne laissant comme souvenirs son parfum de rose. Ce couple infernale,
faisant étrangement référence à Bony and Clyde, à tous les anciens, et raviver
cet air, depuis oublié ....
Premier coup de théâtre.
Hugo approcha péniblement de sa main gauche pansée, le petit micro de ses
lèvres, où les commissures se creusaient de jour en nuit , assis sur de
vieilles cagettes en bois, anciens dortoirs à légumes, Hugo ressortait sa vie
dans cette petite boîte , accompagné de Jazz, un chat errant, dont le bout de
la queue manquait. Il avait surnommé Jazz , pour ce rappeller les années
folles, où Ruinart et jeunes demoiselles tombés dans ses bras, une autre
époque.
Durant le bug économique, Hugo s'était approprié ce bout cave, tel un
anachorète , il revivait le rêve d'une ambiance peu festive, où, le sol, aigri
par tant d'années de solitude, les murs dont l'echo des rires des enfants
jouant à cache cache, ne se faisait plus entendre ,l'odeur devenue sale et
humide , tout avait perdu son éclat, mille trésors de situations vécues; amours
secrets, naissances de chatons, bouteilles de vins délicatement refermées et
interrogatoires arbritraires.... devaient céder le pas au silence, le silence
dérangeant, l'impression d'avoir le bruitage furtif de la mer au travers un
coquillage... Hugo, s'improvisant le Farinet des temps modernes, s'amourachant
des lieux comme un moine de son scriptorium, remplaça le scribe par un
talentueux graveur, le pupître d'une presse, la plume par un burin carré, les
enluminures par une plaque de cuivre laminée, et le confessionnal par un
magnétophone, seul ami avec qui il pouvait parler, archiver ses journées de
travaux manuels, et en apprécier le retour de sa propre voix, .Tout commença en
ce jour du 3 décembre 2020, où dans le froid insolent et indifférent, Hugo
prépara sa première planche de faux- billets .
Hugo maitrisait à la perfection aussi bien le procédé de la taille d'épargne
que celui de la taille douce. D'une dextérité à faire pâlir tous
marrionnetistes de renommée, notre artiste faisant courir son burin sur sa
plaque, s'appliquant à l'incliner plus ou moins, variant les largeurs et
profondeurs de ses tailles, en salivait d'avance de voir le résultat sur son
tissu turc.
Deuxième coup de théâtre.
Amoureux de vieux billets, il les sortait de temps à autres, et froissant le
billet de dix francs contre son oreille, une symphonie de Berlioz se laissait
entendre...le voilà, les yeux mis-clos, à valser tout seul dans le noir,(entre
nous, sa valeur équivalait au moins une nuit dans un taudit du quartier de St
Marie-Madeleine..) puis, ce fut le billet de cinquante francs, lui volant la
vedette, Hugo revoyer sur les murs les pastels de Quentin de La Tour. Ses yeux
tombèrent nez à nez avec le deux cent francs, Montesquieu de son regard
accusateur, lui faisant comprendre de ne plus y penser, Hugo bougonnant, lâcha
Berlioz ,effaça des murs les pastels de Quentin, alla se coucher et se signa
devant Pascal, le cinq cent francs, lui...encadré à côté de sa couche, (drôle
de missel me direz-vous!).
Puis , s'endormit...Comme chaque nuit, l'image la même femme vêtue d'un simple
pagne en dentelle , traînant telle un zombie sa poussette, ou les armatures en
ferrailles ne supportaient qu'un petit cercueil , où lentement,elle prenait
soin de remettre la rose à l'endroit, retournée sûrement par un vent mauvais.Jo
le poursuivait sous cette forme à l'aspect lugubre, mais présente. Ce songe le
réveillait d'un coup, le forçant à se remettre au travail, réecouter son
magnétophone, et en subtiliser tous les ingrédients pour comprendre là où il
avait faiblit pendant ses opérations.
Troisième coup de théâtre.
Un soir de juillet, pendant que Jazz taquinait de la souris, notre héros se mit
à hurlait de joie, enfin! Tout y était , il avait finalement concoctait la
monnaie fiduciaire tant attendue! L'espoir de retrouver Jo, de l'emmener
danser, de se gaver de buffets gourmands, bref, la joie quoi...
Tout changait , tourbillonnait dans sa tête, ça allait très vite, beaucoup trop
vite, un peu comme le monde extérieur...
L'air de la Françouillaise, chanson populaire d'époque, se faisant entendre
dans les rues. Interloqué, Hugo sortit de sa cave, méconnaissable avec sa
barbe, déroba un journal des mains d'une femme à moitié nue, en lit quelques
gros titre, ses oreilles n'ont croyaient pas ses yeux, où l'inverse peut-être..
Le drame au milieu de cette ribambelle humaine.
L'Echo des banlieues, 6 juillet 2021.
Chèrs lecteurs,
Nous avons l'honneur de vous annoncer notre retour! Après les sombres mois que
nous avons traversé, le gouvernement à mis en place des réformes pour que les
bugs économiques ne puissent refaire surface.. De nombreuses familles de
régions défavorisées, sont hélas tombées sous la faim,le bilan est très lourds
concernant les faux-monayeurs, après les interrogatoires musclés, afin d'
arrêter le traffic de plus en plus dense.
Une nouvelle ère va commencer pour tous, effectivement, cela prendra du temps,
mais nous construisons l'avenir en votant pour un langage unique, une monnaie
unique, des habitations uniques en leur style, une pensée...
Notre prochain numéro plus explicatif, reviendra avec vos programmes favoris!
Et une surprise vous attend avec sa série...mais , là, surprise.....
Hugo, feuilleta quelques pages , et les faux billets usinés pendant des mois,
n'étaient plus, malheureusement d'actualité, la monnaie venait de changer juste
après le bug économique.
Pris d'un rire nerveux,retournant dans sa planque, dédia une nouvelle série de
billets roses à l'image de Jo....
Quelques temps après, on appris un beau matin du début décembre 2021, la mort
d'Hugo: étouffement par ingurgitation de bout de papiers...un parfum de rose ,
malgrès l'odeur insoutenable de la putréfaction de son corps, se faisait
perceptible....on appris que Jo, avait séjourné dans ce couloir de la mort...
succombant aux tortures infligées par la milice, qui n'obtenons pas le secret
de son mari, donnèrent le dernier coup à ce théâtre désolant....
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IL NE PEUT PLUS NOUS ARRIVER QUELQUE CHOSE D'AFFREUX MAINTENANT
Dévorant un monumental bagel de thon et salade, dégoulinant de confiture
d'airelles,me faisant penser à cette série...(chercher pas le lien, sinon, le
noeud au cerveau vous pend au nez...) Bien, alors je ne vais pas vous faire
l'affront de mettre un épisode entier, rien que le fait de se remémorer le
générique, vous donnera certitude tous les matins de partir au boulot avec
entrain, voir le siffloter pendant les réunions et contaminant vos collègues de
cette mélodie collante pendant des semaines et des semaines et des semaines....Amen...
(vous allez tous me pourrir pendant ce laps de temps, certes....mais au moins
vous penserez à moi!) .
Epatant cette façon d'enjoindre un "genre dramatique "au "style
cucul"....Trouvons une solution idoine pour en finir avec cette série, je
sais pas moi! On recommence tout , on reprend depuis le début ....ce générique
m'exaspère.
La petite maison dans la prairie.Feat+TrashCriquetsPélerin
Glacée de peur, Caroline remet tant bien que mal sa charlotte, où un Lucane
Cerf-Volant s'est réfugié pendant l'invasion des criquets...(y'en a qui range
pas leur jouet...), Charlot à du mal à contenir sa joie à l'idée de projeter sa
carriole dans un trou temporel pris par distraction pour un puit de 3m de
diamètre (rare pour cette région....), méconnaissable le Charles avec son teint
ictérique dû à son opération de l'épisode 362000. J'vous ai pas dis encore,
mais le docteur Baker s'est tiré avec Dr Quinn, et est remplacé par Klaus
Kinski, ce dernier énervé par le nombre de gosses Ingalls où tout simplement
jaloux de ces bretelles....lui pratiquant une vasectomie sans anesthésie...
Alléluia!!!Crie sauvagement la petite Carrie se débattant de toute ses forces
contre les méchants criquets venus dévorer ses champs de fraises tagada, la
gamine n'ayant pour arme qu'un vulgaire caniche mort empaillé aux pattes
écartées (ancêtre de la batte de base-ball), trébuchant malencontreusement sur
une peau gélatineuse de stroumf , elle perd connaissance ....heureusement que
le Doc est là....impeccable dans son armure "Prada"!
Silence de tonnerre! V'là Nelly qui débarque ! Imperturbable dans son Antonov
24, explosant les bébêtes de sa Kalachnikov , sa mère lui a donné une éducation
exemplaire, quoiqu'en dise les téléspectateurs....Quel punch! Avec ses couettes
ondulant dans un ciel rose irisé, marquant la fin du générique.....sur un air
de Punish Yourself , tant qu'a faire...
Dommage que les scénarii ne soient pas étaient écrit par Bukowski où Selby
Jr.....divine intervention...
Enfin, si la famille Ingalls a vu ce clip, on sait désormais pourquoi tout le
monde court à travers champs.
http://fr.youtube.com/watch?v=5_Bl3dW47xE
Alors dans ce billet , se cache un peintre "édgaré".....trouves-le et
gagne une salière-poivrière électrique! c'est le jeu de la fin octobre.
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ANGOISSES ET AUTRES JOIES
A tous les fous errant quelque
part...
"Le vent des hauts-plateaux souffle où il veut; qui peut lui
imposer sa direction?" (Zhang Xianliang)
PROLOGUE
Uchronie passagère de mon labyrinthe neuronal, je me fais une raison et reviens
progressivement à la réalité, état nébuleux agréable, et....les premières
bulles de cotons effleurent un sol inoccupé depuis que le Dieu de la peur
"Philontous 10 000", ordonna d'un ton persiflant , de prendre
l'aéroplane blindé et partir pour des lieux plus cléments....Tout s'arrêta
là....la mélodie collante de fin, signa de sa dernière note, des nuits et des
nuits se succédant , est-ce que cette histoire se lit aussi bien à l'endroit
qu'à l'envers?...vit-on vraiment un palindrome ou n'est-ce que le soleil ayant
marre de jouer les pieds de grue, se permit un long voyage? Réveil difficile,
existe-il une note allant de un à dix, révélant la bonne conduite de la réalité
ou de la normalité, en contradiction avec la folie bien sûr....pour cette dernière,
je lui attribuerais la note 1,si bien sûr une échelle de mesure me le
permettait. Ma mémoire prend des allures d'étoile filante sans q'aucuns de mes
voeux se réalisent...les électros-hénissements des odontocètes au loin, me font
chaleureusement prendre conscience qu'une futur milice, cherchée au plus
profond des joies d'enfants, creusera le dernier trou pour y enfermer le
dernier des êtres humains ...mes semblables que je cherche aveuglément à
travers une terre stérile, où quelques soutanes maléfiques hantent les
bas-fonds jouant de leur saxe au sons distordus réveillant les fleurs de
l'abandon de l'âme....c'est la pleine saison...hum...un bouquet? Volontiers! Ne
sachant dire non, je met un point de départ à ma chute,.... qu'elle soit brève!
Il "semblerait" que les personnages de ce rêve soient imaginaires. En
conséquence, toute ressemblance avec des personnes vivantes ou ayant vécu
serait fortuite. Par contre, il ne me semble pas mais il est certain que le
décor dépeint ici est totalement inexistant..du moins...en nos régions....
Ière Partie ; Autonomase
Cauchemar rythmé au son du vent, faisant ressurgir les clowns déambulant sur le
papier peint à chaque claquement de fenêtre... une légère odeur de noisette
brûlée titille mon odorat,ma lèvre supérieure se soulevant spasmodiquement,
prête à vomir le dernier repas du soir, peut-être le dernier...un tremblement
de casseroles suivi des rires stridents du dernier dauphin, m'épiant de ses
petits yeux métalliques (mais ça, je l'ai toujours su), ne laisse qu'
apparaître qu'une lune rouge sur fond noir, les étoiles soufflées comme de
vulgaires bougies par les nonnes du deuxième étage , déguisées en cow-boys
(malines les bonnes soeurs!)..Me réfugier? Où ?! le sous-sol..... Je n'ai
pas pour habitude de parler à mon voisin du sous-sol dit"le
cachalot", mais j'accepte de sa part un cours sur l'exégèse philosophique
du judaïsme à l'époque médiévale autour d'une bonne tasse de crème de marron au
paprika, si ledit personnage me cache sous ses joues ...je trouverais
certainement un sommeil meilleur dû à ce discours soporifique ou la perte
définitive du goût...il est vrai, j'avoue, avoir toujours voulu faire fondre
ses bras de guimauve à feu doux , mais çà.... je le rêve égoïstement
....pendant que ces clowns rôtissent sous l'effet des crachats des nonnes, la
poussière entassée depuis bien des décennies, essaie
de m'attraper en m'entourant de ses moutons volatiles ...
vite, me réveiller...je ne veux pas finir habillée de poussière, pourtant...sa
couleur me va si bien les soirs ou le cachalot joue "la danse du boiteux"...
La fuite reste ma meilleure alliée, et j'en goûte toute les vices...
En m'acharnant à décapiter la dernière nonne de ce bouge infâme, des pissenlits
plein les mains et des bleuets plein les yeux, je fus stoppée net par cette
charmante armée de clowns automates, écrasant sans pitié les crapauds fuyant à
travers les ronces... je quitte donc ce lieu de perdition pour une zone enfouie
sous terre, laissant derrière moi un passé chargé en beuveries et autres
attentats aussi mélodiques que la valse funèbre de Chopin....dommage, je
remonterais bien récupérer la tête gorgonèse, gisant sur les tommettes
blafardes de l'estanco de bas quartier, sa forme en Y me servirait bien de
torche pour parcourir les kilolitres d'égouts, me séparant de ma ville natale ,
où le soleil flemmard se couche vers 42h, et la lune ne se fait plus aussi
ronde qu'avant....avant que la Terre ne se décroche du système et ne sache plus
où tomber. Les clowns déambulant derrière une brume de chaleur verdâtre,
apparaissant comme des fées du bal de fin d'année, soufflant d'une haleine
forte en chlore, balançant leurs bras d'un geste wagnérien en ma direction,....
miracle!, une baleine-volante m'accueillant de ses ailes aux plumes soyeuses,
me donne enfin un doux repos...peut-être me réveiller au son du hip-hop à la
harpe, et déguster quelques mandragores fraîches...repartir pour découvrir
d'autres décors orientalo-aztèque....
A Suivre....
IIème Partie : Accalmie
J'adore les régions où la variété de paysages vous transporte dans un coma
tellement profond que seul DJ Strudel peut vous en sortir à coup de
fouet-pogoteur....je m'égare là, revenons-en à notre histoire ,(ne le dites à
personne, mais je ne sais toujours pas à quoi sert un fouet-pogoteur.....)
Munie de mon turbo- tapis volant apprivoisé, (de quoi regretter la caisse à
Dédé!), je parcours le ciel zébré de ses contrails et guidée par une fanfare de
400 sexagénaires je décide de me poser... atterrissant dans les Amélanchiers
Vulgaires de cette splendide forêt, aussi chaleureuse qu'une ergastule, les
arbres pourtant complices à une autre époque..celle où ces géants majestueux
faisant claquer le bout de leurs branches sur un air de gospel (en rythme s'il
vous plaît!)et le soleil fêtard se traînait jusqu'aux heures tardives ,laissant
place à la lune par un bâillement.... je longe paisiblement ce petit coin , et
c 'est avec la vivacité d'Annie Cordy, que j'arrive dans les bras tous chauds
de ses hautes herbes rougies par quelques coccinelles incandescentes...endroit
magique où je peux cueillir quelques fraises tagada et oublier les clowns
désarticulés, et les soutanes endiablées. Retrouver une vie normale, reprendre
mon ancien métier d'analyste en électro-charcuterie? à voir...Benoîtement, je
m'élance dans chemin brodé de papier-maché, puis de mes pas lourds, traverse un
champs de Monnet où les coquelicots agités, broutent en coeur les derniers
soupirs de quelques insectes à poils durs...Paisible...pour cette troisième
époque de l'hiver, les pluies de glace bleue ont cesser depuis peu, et je savoure
chaque mètre me séparant de mon ancienne cité, où doit régner un festival
d'horreur clownesque, je sens au loin le ravalement de larmes de ces pauvres
crapauds, comme les eaux sales remontant les canalisations des égouts.
Puis, là, par manque de lacets à mes chaussures, gentiment dévorés par fourmis
plasticovores, j'arrête ma course, mouais, je poursuivrais plus tard...
A Suivre.....
IIIème partie: Temps oubliés
L'idée géniale de me confectionner de jolis lacets en brins d'herbes sèches tressés,
me vient en scrutant cette sublime pelouse dorée aux allures hollywoodiennes,où
les chenilles dansant un tango éfreiné me servent un spectacle hors du
commun....Bref, je peux à présent continuer mon chemin, marchant allègrement à
la recherche de l'As de pic, lui seul, gardien des mystères pourra me tracer la
route et m'indiquer au son du djeeridoo l'odeur de quelques humains où mon
souvenir prend forme en repensant à mes anciens proches...
Bérénice (surnommée par pur caprice Childéric) qui n'a jamais pu contenter sa
joie plus de 2 secondes à l'idée de posséder la fameuse collection d'espadons
(Panini), se faisant un plaisir du haut de ses talons en glue marine de
punaiser quelques xiphias gladius sur les murs de sa chambre, et de ses doigts
cruciformes relever sa chevelure d'écailles d'un air satisfait, le sourire
simiesque....j'ai eu des amis en or...nos jeux de simulations magnétiques
transcrâniennes et autres macaronnades me manquent...
Que donnerais-je pour n'être , une seconde seulement un conte merveilleux
rempli de rêves saupoudrés de noix de coco râpée et non de sueurs amères....IVième partie : Elégance du monstre
Bien qu'une action divine n'est point suffit à réaliser la nature, je conclue
DIEU (Philontous 10 000) ,ne s"est pas levé tous les jours du bon pied ,
voir même quelques grâces matinées largement abusées, dues à des soirées noyées
par la production du fruit de sa création...
Afin d'honorer ce vieux fou au portrait torturé rafraîchit de suie et de cire,
au monogramme à la torche enflammée...les poms-poms girls soutanées agitant
avec force et conviction de noirs drapeaux, se tortillant et sautillant tels
des crapauds ébouillantés, déchirant l'atmosphère de leurs rires enivrés de
quelques herbes macérées, me tendent leurs bras perséphoniques et leurs regards
accusateurs , m'invitant à poser le premier cailloux de la pierre tombale des
nations...j'enfile ma combinaison à oxygène pressurisé et court (et c'est pas facile!)
loin de ce puzzle où mille yeux éparpillés , encadré avec goût de guirlande de libellules
battant la mesure ...course stoppée par les Godorogriffes , attirés par l'odeur
fraîche des longs jupons , gobant un à un ces yeux imbibés de boisson
biologique...hum...j'aurai voulu goûter à ce calice débordant de liqueur de
coquelicot , la question n'est plus de savoir ce que je vais boire, mais plutôt
comment ne pas me faire manger!.....maudits reptiles ...je sais....ce n'est pas
la vérité mais l'autorité qui fait la loi....l'As de pic en connaît quelques
chose,envoyant son valet , justicier saignant de sa lance tous les Humzool
menaçant sa demeure aux berceaux en croisés d'ogives, son triforium regorgeant
de magnifiques trophées à têtes de béliers pleurant, des enluminures de saints
destructeurs et autres joyaux aussi salvateurs et utiles qu'un maillot de bain
en Sibérie ...la calvacade se déchaîne à la vue des Godorogriffes à la gueule
enfarinée des petits soirs de cette saison, les pluies de glaces bleues sont
finies certes,laissant place aux averses de feu, dignes d'un épisode sorti des
dix plaies d'Egypte.....
mais là! Que vois-je! Non! L'averse de feu dirigée sur les Godorogriffes est
tout simplement les tirs de la Kalachnikov de Nelly! Sacrée Nelly, je l'avais
oublier, rien à voir avec cette histoire en cours, mais là, Nelly, tu me sauve
la vie pour boucler cette partie....Cinquième et dernière partie : Soulagement
Les tam-tams se faisant entendre de mes chaussures régulant ma course et les
battements de mon coeur à travers cette pluie de feu, réveillèrent le Dieu Doré
depuis endormi avec le soleil, et contempla les puzzles d'yeux, en déroba deux
à la volée pour mieux comprendre ce qui se passait... après avoir réfléchi, il
envoya son armée de Jésus, marchant tels de vrais soldats, la croix en guise de
bazooka, le tout sur un air de mambo! Les Godorogriffes prirent peur en se
laissant fondre comme cigarette se consume.
Toute cette énergie réchauffa la terre, les pluies cessèrent, toutes créatures
disparurent...une nouvelle vie allait s'organiser, l'As de Pique devint un
rêve, et emporta avec lui tous les mystères ici inconnus.
Je me réveille, il faut aller bosser...mais combien de temps ai-je dormi.. dans
mon bras, je serre mon clown de chiffon... pas sûre d'avoir envie de revoir un
être humain après mes aventures. La vie revient avec ses habitudes, rien ne se
passe d'ailleurs....
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