• La douleur pour adresse

    Tu soliloques

    Il soliloque

    Nous soliloquons

    Vous soliloquez

    Ils soliloquent

    Je solibloque

    lettre de motivation à moi...

    Rien, rien faire, rien penser, remplir de rien un esprit et un cœur. Ne plus écouter de pollutions sonores, dès le matin, au réveil, au boulot, ne plus se faire cogner les écoutilles par des phrases, des mots, des lettres arrivées tel le tiercé dans le désordre, ne pas recevoir d'alphabet intrusif, complotiste tourbillon de ces grands crak O Uuuu à grandes dents, sauvage H tranchant l'air aidé de ses voisins I et G ripostant tel les chevaliers de l'académie française,l 'abécédaire de folie angoissante qui se festive de tes ongles, et toi les doigts en sang ,gestes impuissants , oppressés, noués , transit par la peur de la seconde qui va suivre, tristes yeux spectacteurs, le cerveau en dérapage, les jambes inexistantes valdinguant au bout de pieds hasardeux sur un chemin de stérilité...

    Lettre de motivation pour...qui voudra....


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                                                        MALAISES ET AUTRES FANFARONNADES II

     

    Le conditionnement collectif reste une secte commune, difficile de sortir de cette (notre )zone de confort entretenue par les médias,émissions grand public véritables philosophes (orientant vers une pensée unique se faisant les grandes moralisatrices de la tolérance sur tout et n'importe quoi en s'appuyant sur des débats inaudibles et souvent pas indispensables car avive une haine à laquelle tu ne pensais pas avant d'allumer ton écran, et si tu penses autrement, c 'est que tu n'es pas dans la norme, on te montre de l'index accusateur, et tu te tais, toi et tes convictions pour échapper au bûcher verbal d'une majorité d'âmes, qui au fond d'eux , manipulés pour une partie, finissent par avoir le même discours ), publicités agressives et sauvages, celle qui te dicte quoi manger, comment s'habiller, et connais tous les gadgets qu'il te faut absolument,internet sachant ciblés les besoins de chacun (mais tellement pratique et instructif pour qui sait s'en servir).

    Ensuite, trop d'infos tuent l info... nombres de magazines , de vidéos, de liens, d'alertes infos sur les portables, etc... de quoi être pollué de tous les côtés et vivre pour certains déjà pessimistes de base, dans la peur et la parano. Nous sommes esclaves du bonheur que nous voulons, en croyons être libre une fois ce bonheur obtenu, mais c'est double peine pour le garder . Et puis tout le monde se plaint des conditions de vies, sur l'argent, un service public qui oubli le public et le service ,des heures sup non payées, du patron où chef complètement absorbés par ses cours de management (comment j'ai mangé mon père) sur tout...ça m'arrive aussi de me plaindre, je n'échappe pas à la règle, quoi que, cela ne dure pas. Changer les codes ? Ok, toutes manifestations confondues pour telle ou telle cause, c'est bien, mais changent -elles réellement le cours des choses, changent elles les codes, y a t il moins de délinquances, de tueries, de famine, de femmes battues dans le monde, et j en passe? Non, je ne pense pas, ou à petite échelles, cela reste le fond de commerce du journaliste, de l'avocat en quelque sorte,les ronds points et routes barrées ne font pas chier la haute hiérarchie, et puis changer les codes , c'est peut-être aussi pas si simple que de créer une pancarte propagandiste effectuée à la main avec de la peinture (bio et sans gluten mais certainement avec des paillettes), changer les codes, convention ,lois, remet en question tout un système où un tas de fonctionnaires, hauts fonctionnaires , bref une hiérarchie ministérielle a perte de vue devrait réadapter notre organisation de vie, et par la même occase, modifier surtout leur train de vie ,peut-être je pense en changeant de constitution, c'est aussi changer de régime politique...est-ce vraiment ce que nous voulons ? Que faire... le pire des mépris reste l'indifférence, et si ON s'organiser notre nouveau conditionnement collectif, bouderons-nous les magasins les dimanches, jetterions -nous la tv , oserions arriver au taf le matin en ignorant totalement les ordres qui nous semblent abscons, partir sans faire d'heure, adopterions nous la mode du « je paie mes impôts en fonction de ce que je peux », allons nous créer un mode de transport à plus grande échelle afin de ne plus supporter les emmerdes occasionner par certains, et si la mode c'était : je me fous de tout ? et et et , beaucoup trop de choses , j 'en suis KO, hum, à la relecture, je viens de me faire un conditionnement individuel...


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  •                                                             ANGOISSES ET AUTRES JOIES III

    Brûlant le pavé dans l'ombre vespérale du crochus à manches longues , ses filaments dorés en guise d'épées tentent d'attraper ma chevelure poivre et sel déferlante en une vallée de graviers accueillant une légion de moineaux à becs crucifères, gueuletonnant de glorieux lacets d'os de clowns errants ,perdus dans les abysses d' olympiens mulons , se pilonnant aux pétales d'acier des fleurs semées benoîtement par les bons soins de crapauds lutteurs, folâtres véritables collectionneurs de rodomontades et autres bouffonneries opérant sous Virgins Prunes, revêtus de nénuphars arc en ciel, rien que pour la beauté de la pluie s'abattant, las ,recrue courageuse en gouttes de safran engendrant intarissablement ces crochus mordant déchirant les taupinières gracieuses en saison de gel bleu et de froid boréal hypnotisant le sablier jusqu'à la Création celle qui verse ce sel salvateur d'une grimace savante,titubante...M'affolant les pieds chaussés d'amphores de sept lieues, les mains de guimauve prises dans le tourbillon de libellules victorieuses,dansantes ricanant à mes nasardes impuissantes ,j'étouffe sous leur nuage de joie de vivre jusqu'à trouver un sommeil révélateur....lâchez moi les amphores, libellules de bonheur !

     


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  •                                                                MALAISES ET AUTRES FANFARONNADES I

    Tu peux bien pleurer ma grande, tu n 'es point respecter à tout les niveaux...que tu sois liberté naturelle, civile, politique, individuelle,de conscience,de culte, d'opinion, d'expression de presse, de mouvement, d'association, syndicale, économique etc, etc...

    Et pourquoi donc ? Es-tu réellement un concept , un état, une philosophie, une utopie, ou tout ça à la fois ? N'es-tu pas une religion avec tes livres sacrés où tu régi tes codes , le bien vivre avec les autres sous le libre arbitre de chacun (ce qui est bien ou mal)? On est juste 7,5 milliards d'âmes sur cette terre,avec toutes nos différences culturelles, économiques bref, toute l'Histoire qui a construit l'identité des peuples, nous n 'avons pas tous le même socle qui nous élève sur la base de la liberté.Chacun en a une définition rien qu 'à lui,.et son ressenti ne sera pas le même que celui de son voisin qui aura vécu un passé différent, ce passé constructeur ou destructeur forgeant sa personnalité et qui définira si cette personne sera oui ou non libre dans ces actes, soumettra autrui ,ou tout simplement vivra en suivant le courant ;En gros, j aime ce mot comme d'autres aiment rhododendron , antépénultième , ou argent, moi aussi j'adore, car un très bien mais te mets des chaînes aux pieds si t'as en pas, car y en a un très beau quand il fleurit et un que je sais pas ce qu'il veut dire...Tu pleure car tu n'es pas compris de la même façon par tout le monde. Tu es une vérité déclinée de l'expression, d'opinion, et ' Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire,mais bonnes à entendre', nous ne remercions jamais assez ceux qui la disent.


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  •                                                       STRASS ET PAILLETTES

    Et si vivre était de se promener dans une mine d'or, ou une mine de rien ?...

    Une énorme mine de ce qu'on voudra d'ailleurs, avec ses galeries qui se croisent à n'en plus finir, et des cailloux à perte de vue, rien que des cailloux. Avançant dans le noir, avec la lampe frontale comme alliée, la battée en main, espérant tomber sur un diamant, une pépite ,et une fois trouver, ben..ce jour de gloire est à graver, car des gens comme ça, c'est rare, faut pas lâcher. Et puis, il y a les cailloux qui se déguisent en or, qui feraient croire qu'il valent de la caillasse...camelotte ouais !!! Puis ceux en or pur, pas conscience de leur valeur, se dévalorisant, pas confiance en leur ' carat'ctère. Et des tas de cailloux qui pleurent, ça ravine les galeries à t 'empêcher d'avancer, de continuer car ému par tant de solitude, de malaise, la curiosité te pousse à découvrir ces cailloux, connaître se qu 'ils renferment de plus dur, souvent c'est plus fort que ce parcourt défoncé. Par moment, d'en avoir plein les chaussures, on fait une pause, et si on tombe chez les cailloux décoratifs, cela redonne le courage d'aller plus loin...

    Strass et paillettes


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  • OK, dernière fois que je suis venue poster un semblant de mots, de phrases, enfin des lettres du bout de mes doigts écornillés, c'était septembre 2018... Bref, je pars cinq minutes, et y a plus rien qui fonctionne ici. Ou c'est moi qui ne fonctionne plus aussi..Aller, une petite note de douceur. Chanson qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines...Je me souviens, à l'époque j'avais 13 ans quand je l'ai écouter, j adorais l'air, la voix, cette douce nostalgie qui calme. Pour l'heure, je ressens les paroles. 


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  • Angoisses et autres joies II

     

    ANGOISSES ET AUTRES JOIES II

    Mais que ce passe-t-il par ici ? Je ne reconnais plus mon monde. Plus envie de rien, mal partout, même le ronron du chat devient méconnaissable...est-ce un loup, un cheval ? Ce n'est rien, la folie me guette, un nœud au cerveau en plus, ou en moins, qu'importe, faut avancer... avancer, oui mais pour aller où?! De Dieu ! Quand cela va-t-il s'arrêter ? Le soleil ne répond plus, j'ai beau l'appeler il fait la gueule, me tourne le dos. Juste une gifle, encore une.. ce n'est rien, attendre que ça passe... l'habitude du chaos devient rengaine prévisible. Pourquoi la même histoire...à part les personnages qui changent ... «  et ben, encore heureux !», me crie la raison, cette putain de raison que le cœur ne connaît pas. Eurekâ, j'ai simplement le cœur qui saigne, un Doliprane en forme de bisou et un pansement à la barbe à papa devraient faire l'affaire, si non, un peu de morphine à la fraise Tagada pour arrêter d'y penser. Penser à quoi déjà ? Je ne sais plus...bon c'est que ça va mieux finalement...Bouhouhou... sniff, a y est c'est reparti... mais où son passés mes mouchoirs ? Heu..bon c'est pas grave, doit bien rester un rouleau de pq dans le coin.. façon, c'est l'heure du dodo, alors bonne nuit, à vous, fantômes que je ne veux plus entendre ! Et j'écris ce que je veux !, y en a des qui chantent bien en espèce de Kimono rose, les cheveux en macarons roulés fièrement, en imitant les poules  ! donc, voilà, quoi....


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    "L'être" anonyme.

    Il fait limite chaud, il fait limite jour aussi. Je sors discrètement de chez moi en veillant à ne pas réveiller les voisins. Je longe le long des maisons, du boulevard, à peine éclairés par une lune fatiguée d'attendre la relève du collègue soleil. Personne en vue, juste  le silence ponctué d'un doux petit vent pas si agréable que ça d'ailleurs, venant me piquer le visage. Je zieute la contre allée où ma voiture est censée être garée, j'en repère la forme, la couleur, et une fois chevauchée ma monture, je m'élance à peine réveillée à travers cette mini ville, puis, attaque les petits chemins de brousse. Quel bonheur, ces quelques instants du petit matin, à rouler sans croiser âmes environnantes, loin des bruits de la maison, de la télé trop forte, de la machine à laver pendant les repas, loin de toute pollution sonore. Juste la route campagnarde, ces magnifiques allées d'arbres m'ouvrant la voie vers mon lieu de travail. Ho oui, bien sûr, le vélo serait le plus approprié, si le trajet était moins long...aller, c'est l'heure d'embauche, je goûte le plaisir d'attaquer la journée sans collègues, sans clients, pas de radio, pas de bruits...arrivée même en avance pour ne pas louper une miette de solitude, puis un peu plus tard, c'est prêt ! L'odeur des croissants vient me chatouiller les narines, le pain est bien croustillant, je sors le tout du four en prenant de pleine face cette chaleur odorante, réconfortante...je m'estime heureuse, car je ne connais pas beaucoup de monde se rendant au travail sans boule au ventre...Courage à ceux-là.

    "L'être" anonyme.


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  • "-Revenez aux fondamentaux, messieurs.

    -C'est-à-dire? s'enquiert Pardieu sans se départir de son attitude méprisante.

    -Ton ennemi te gêne? Elimines-le. Si tu ne peux pas, ou tu ne veux pas l'éliminer, achète-le. Il suffit de trouver son prix. Tout le monde a un prix. Mais si ton ennemi est réellement incorruptible, alors compromets-le. Ou mieux, dégoûte-le. 

    -De quoi? 

    -De la vie, de son boulot, de l'avenir. De son utilité sur Terre. De ses amis. De son chien s'il en a un. Du bien fondé de son existence, dans tous les sens du terme. 

    -De tout, pour faire court ?

    -C'est cela, de tout. Et surtout de lui-même....."

    Petit passage du livre que j'ai lu il y a de cela un moment, Vostok de Jean-Hugues Oppel. me rappelant un certain bonhomme avec qui j'ai eu l'opportun privilège de travailler, jusqu'au dégoût de moi-même...à me dire que...enfin, rien de très joviale. 

     

     

    Il n'avait pas son pareil pour remballer les gens, cette façon élégante tant par ces gestes que ces mots choisis, cette souplesse linguistique et ce regard vous enrobant tout entier d'une chaleur suffocante au taux d'humidité avoisinant les 100% jusqu'à l'asphyxie...totale. Amateur de whisky et de roulés, ce grand déguingandé aimait se balader en pleine nature, traversant les champs et forêts à la recherche d'une tranquillité, à l'abri des autres humains, dont il cultivait une certaine animosité grandissante avec les années, ayant pris solidement racines dans son isolement d'enfance. Personnage cynique, corrosif et doué de ces abracadabrantes petites phrases fondantes de dédain, vous tendant la corde autour de la langue afin que vous ne puissiez répondre, pour vous la glisser le long du cou afin que vous ne puissiez agir. Tout ceci reste imagé et pourtant...combien de victimes dans notre voisinage, travail, famille même avons pu nous rencontrer, ces gens toxiques qui mènent la vie dure aux autres, par pur caprice de fierté...

     


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  • L' HISTOIRE EST PARTOUT.

     

    Tous les matins, en ouvrant les volets de ma chambre, je vois cette petite tête souriante incrustée dans le mur de mon voisin. Je me suis toujours posé la question à savoir qui était ce personnage, donc pas plus tard qu'y a pas longtemps (c'est-à-dire 3 jours, 10 heures, 28 minutes et 12 secondes), je me rend chez ce dernier pour connaître le mystérieux faciès qui me scrute la face pas réveillée tous les jours. Il n' en a pas la moindre idée, sauf que son grand-père était charron, il réparait ou concevait les roues de charrettes, travaillait aussi bien le bois ou le métal, tout ça avant la motorisation. Donc le plus simple était de chercher le saint patron, et je trouve Saint Eloi, avec plusieurs documentations intéressantes, je vous laisse le lien de ce blog:

    https://lalumierededieu.blogspot.com/2016/06/saint-eloi-de-noyon.html
     
    Puis en cherchant sur wikipédia et autre sources, un passage sur les ateliers des charrons, et un lien vers Sainte Catherine d'Alexandrie....
     
    Son enseigne comportait souvent une roue et une sainte patronne, Catherine d'Alexandrie (martyrisée avec une roue à pointes qui figure, brisée, dans ses attributs), représentée par une statue, momentanément présente à la porte de l'atelier, à laquelle le patron et les ouvriers offraient des bouquets enrubannés le jour de sa fête, le 25 novembre. La roue, parfois associée à un ou plusieurs outils tels que la doloire, l'herminette ou le plane, est d'ailleurs l'emblème de l'entrée tardive des artisans charrons dans le compagnonnage commun avec les forgerons en 1706 à Bordeaux. Ainsi on retrouve la sainte patronne favorite de ses derniers, sainte Catherine, mais aussi saint Éloi49. C'est pourquoi le verdunois Raymond Humbert classe sans hésiter la confrérie des charrons parmi les artisans des métaux50. 
     
     
    Voilà, un tout petit mystère de résolu, les présentations sont faites!
     
     
     
     
     

    L'histoire est partout...

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