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UNE EPOQUE FORMIDABLE
"Maurice Allais, prix Nobel
d'économie, compare les banques à des faux monnayeurs : « Dans son essence la
création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique… à
la création de monnaie par des faux monnayeurs. Concrètement, elle aboutit aux
mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont
différents. »"
L'Echo des banlieues, 3 décembre 2020,
Nous informons nos chers lecteurs, ceux ayant survécu au bug économique, que
l'Echo des banlieues vient de signer son dernière numéro...En effet, nous
cessons l'activité manque de rentrées liquides et de grosses pertes humaines au
sein du journal, dûent à l'effondrement de nos bureaux en périphéries.
Les autorités continuent leurs interrogatoires pour dénicher les derniers
locaux des faux-monnayeurs, le gouvernement profite de la situation pour
détruire les appartements dit d'habitation à loyer modérés sous le prétexte
d'un souci d'architecture...
Dernier programme:
-Les arrestations pour contre-façon de billets, continuent de faire des
victimes dans le sud de la région. p. 5
-Le fameux Hugo, légende du grand banditisme, n'a toujours pas était localisé.
p. 10
-Rester belle sous les bombes .p.14
-Nos jeux: retrouve Gulliver dans le labyrinthe des nains.(niveau facile). p.16
Pendant ce temps, Hugo joue sa dernière carte, son dernier rôle quelque part
dans une cité voisine...Hugo rêvait sa vie comme on vit
un spectacle. Pas découragé pour deux sous, il bénéficiait d'une imagination et
d'un talent pour les retournements de situation. Joséphine, affectueusement
appélée Jo, lui avait passé la bague au doigt il y avait maintenant cinq
mois.... , disparue, subtilisée sûrement par les sbires environnant le
quartier, ne laissant comme souvenirs son parfum de rose. Ce couple infernale,
faisant étrangement référence à Bony and Clyde, à tous les anciens, et raviver
cet air, depuis oublié ....
Premier coup de théâtre.
Hugo approcha péniblement de sa main gauche pansée, le petit micro de ses
lèvres, où les commissures se creusaient de jour en nuit , assis sur de
vieilles cagettes en bois, anciens dortoirs à légumes, Hugo ressortait sa vie
dans cette petite boîte , accompagné de Jazz, un chat errant, dont le bout de
la queue manquait. Il avait surnommé Jazz , pour ce rappeller les années
folles, où Ruinart et jeunes demoiselles tombés dans ses bras, une autre
époque.
Durant le bug économique, Hugo s'était approprié ce bout cave, tel un
anachorète , il revivait le rêve d'une ambiance peu festive, où, le sol, aigri
par tant d'années de solitude, les murs dont l'echo des rires des enfants
jouant à cache cache, ne se faisait plus entendre ,l'odeur devenue sale et
humide , tout avait perdu son éclat, mille trésors de situations vécues; amours
secrets, naissances de chatons, bouteilles de vins délicatement refermées et
interrogatoires arbritraires.... devaient céder le pas au silence, le silence
dérangeant, l'impression d'avoir le bruitage furtif de la mer au travers un
coquillage... Hugo, s'improvisant le Farinet des temps modernes, s'amourachant
des lieux comme un moine de son scriptorium, remplaça le scribe par un
talentueux graveur, le pupître d'une presse, la plume par un burin carré, les
enluminures par une plaque de cuivre laminée, et le confessionnal par un
magnétophone, seul ami avec qui il pouvait parler, archiver ses journées de
travaux manuels, et en apprécier le retour de sa propre voix, .Tout commença en
ce jour du 3 décembre 2020, où dans le froid insolent et indifférent, Hugo
prépara sa première planche de faux- billets .
Hugo maitrisait à la perfection aussi bien le procédé de la taille d'épargne
que celui de la taille douce. D'une dextérité à faire pâlir tous
marrionnetistes de renommée, notre artiste faisant courir son burin sur sa
plaque, s'appliquant à l'incliner plus ou moins, variant les largeurs et
profondeurs de ses tailles, en salivait d'avance de voir le résultat sur son
tissu turc.
Deuxième coup de théâtre.
Amoureux de vieux billets, il les sortait de temps à autres, et froissant le
billet de dix francs contre son oreille, une symphonie de Berlioz se laissait
entendre...le voilà, les yeux mis-clos, à valser tout seul dans le noir,(entre
nous, sa valeur équivalait au moins une nuit dans un taudit du quartier de St
Marie-Madeleine..) puis, ce fut le billet de cinquante francs, lui volant la
vedette, Hugo revoyer sur les murs les pastels de Quentin de La Tour. Ses yeux
tombèrent nez à nez avec le deux cent francs, Montesquieu de son regard
accusateur, lui faisant comprendre de ne plus y penser, Hugo bougonnant, lâcha
Berlioz ,effaça des murs les pastels de Quentin, alla se coucher et se signa
devant Pascal, le cinq cent francs, lui...encadré à côté de sa couche, (drôle
de missel me direz-vous!).
Puis , s'endormit...Comme chaque nuit, l'image la même femme vêtue d'un simple
pagne en dentelle , traînant telle un zombie sa poussette, ou les armatures en
ferrailles ne supportaient qu'un petit cercueil , où lentement,elle prenait
soin de remettre la rose à l'endroit, retournée sûrement par un vent mauvais.Jo
le poursuivait sous cette forme à l'aspect lugubre, mais présente. Ce songe le
réveillait d'un coup, le forçant à se remettre au travail, réecouter son
magnétophone, et en subtiliser tous les ingrédients pour comprendre là où il
avait faiblit pendant ses opérations.
Troisième coup de théâtre.
Un soir de juillet, pendant que Jazz taquinait de la souris, notre héros se mit
à hurlait de joie, enfin! Tout y était , il avait finalement concoctait la
monnaie fiduciaire tant attendue! L'espoir de retrouver Jo, de l'emmener
danser, de se gaver de buffets gourmands, bref, la joie quoi...
Tout changait , tourbillonnait dans sa tête, ça allait très vite, beaucoup trop
vite, un peu comme le monde extérieur...
L'air de la Françouillaise, chanson populaire d'époque, se faisant entendre
dans les rues. Interloqué, Hugo sortit de sa cave, méconnaissable avec sa
barbe, déroba un journal des mains d'une femme à moitié nue, en lit quelques
gros titre, ses oreilles n'ont croyaient pas ses yeux, où l'inverse peut-être..
Le drame au milieu de cette ribambelle humaine.
L'Echo des banlieues, 6 juillet 2021.
Chèrs lecteurs,
Nous avons l'honneur de vous annoncer notre retour! Après les sombres mois que
nous avons traversé, le gouvernement à mis en place des réformes pour que les
bugs économiques ne puissent refaire surface.. De nombreuses familles de
régions défavorisées, sont hélas tombées sous la faim,le bilan est très lourds
concernant les faux-monayeurs, après les interrogatoires musclés, afin d'
arrêter le traffic de plus en plus dense.
Une nouvelle ère va commencer pour tous, effectivement, cela prendra du temps,
mais nous construisons l'avenir en votant pour un langage unique, une monnaie
unique, des habitations uniques en leur style, une pensée...
Notre prochain numéro plus explicatif, reviendra avec vos programmes favoris!
Et une surprise vous attend avec sa série...mais , là, surprise.....
Hugo, feuilleta quelques pages , et les faux billets usinés pendant des mois,
n'étaient plus, malheureusement d'actualité, la monnaie venait de changer juste
après le bug économique.
Pris d'un rire nerveux,retournant dans sa planque, dédia une nouvelle série de
billets roses à l'image de Jo....
Quelques temps après, on appris un beau matin du début décembre 2021, la mort
d'Hugo: étouffement par ingurgitation de bout de papiers...un parfum de rose ,
malgrès l'odeur insoutenable de la putréfaction de son corps, se faisait
perceptible....on appris que Jo, avait séjourné dans ce couloir de la mort...
succombant aux tortures infligées par la milice, qui n'obtenons pas le secret
de son mari, donnèrent le dernier coup à ce théâtre désolant....
1 commentaire -
IL NE PEUT PLUS NOUS ARRIVER QUELQUE CHOSE D'AFFREUX MAINTENANT
Dévorant un monumental bagel de thon et salade, dégoulinant de confiture
d'airelles,me faisant penser à cette série...(chercher pas le lien, sinon, le
noeud au cerveau vous pend au nez...) Bien, alors je ne vais pas vous faire
l'affront de mettre un épisode entier, rien que le fait de se remémorer le
générique, vous donnera certitude tous les matins de partir au boulot avec
entrain, voir le siffloter pendant les réunions et contaminant vos collègues de
cette mélodie collante pendant des semaines et des semaines et des semaines....Amen...
(vous allez tous me pourrir pendant ce laps de temps, certes....mais au moins
vous penserez à moi!) .
Epatant cette façon d'enjoindre un "genre dramatique "au "style
cucul"....Trouvons une solution idoine pour en finir avec cette série, je
sais pas moi! On recommence tout , on reprend depuis le début ....ce générique
m'exaspère.
La petite maison dans la prairie.Feat+TrashCriquetsPélerin
Glacée de peur, Caroline remet tant bien que mal sa charlotte, où un Lucane
Cerf-Volant s'est réfugié pendant l'invasion des criquets...(y'en a qui range
pas leur jouet...), Charlot à du mal à contenir sa joie à l'idée de projeter sa
carriole dans un trou temporel pris par distraction pour un puit de 3m de
diamètre (rare pour cette région....), méconnaissable le Charles avec son teint
ictérique dû à son opération de l'épisode 362000. J'vous ai pas dis encore,
mais le docteur Baker s'est tiré avec Dr Quinn, et est remplacé par Klaus
Kinski, ce dernier énervé par le nombre de gosses Ingalls où tout simplement
jaloux de ces bretelles....lui pratiquant une vasectomie sans anesthésie...
Alléluia!!!Crie sauvagement la petite Carrie se débattant de toute ses forces
contre les méchants criquets venus dévorer ses champs de fraises tagada, la
gamine n'ayant pour arme qu'un vulgaire caniche mort empaillé aux pattes
écartées (ancêtre de la batte de base-ball), trébuchant malencontreusement sur
une peau gélatineuse de stroumf , elle perd connaissance ....heureusement que
le Doc est là....impeccable dans son armure "Prada"!
Silence de tonnerre! V'là Nelly qui débarque ! Imperturbable dans son Antonov
24, explosant les bébêtes de sa Kalachnikov , sa mère lui a donné une éducation
exemplaire, quoiqu'en dise les téléspectateurs....Quel punch! Avec ses couettes
ondulant dans un ciel rose irisé, marquant la fin du générique.....sur un air
de Punish Yourself , tant qu'a faire...
Dommage que les scénarii ne soient pas étaient écrit par Bukowski où Selby
Jr.....divine intervention...
Enfin, si la famille Ingalls a vu ce clip, on sait désormais pourquoi tout le
monde court à travers champs.
http://fr.youtube.com/watch?v=5_Bl3dW47xE
Alors dans ce billet , se cache un peintre "édgaré".....trouves-le et
gagne une salière-poivrière électrique! c'est le jeu de la fin octobre.
votre commentaire -
ANGOISSES ET AUTRES JOIES
A tous les fous errant quelque
part...
"Le vent des hauts-plateaux souffle où il veut; qui peut lui
imposer sa direction?" (Zhang Xianliang)
PROLOGUE
Uchronie passagère de mon labyrinthe neuronal, je me fais une raison et reviens
progressivement à la réalité, état nébuleux agréable, et....les premières
bulles de cotons effleurent un sol inoccupé depuis que le Dieu de la peur
"Philontous 10 000", ordonna d'un ton persiflant , de prendre
l'aéroplane blindé et partir pour des lieux plus cléments....Tout s'arrêta
là....la mélodie collante de fin, signa de sa dernière note, des nuits et des
nuits se succédant , est-ce que cette histoire se lit aussi bien à l'endroit
qu'à l'envers?...vit-on vraiment un palindrome ou n'est-ce que le soleil ayant
marre de jouer les pieds de grue, se permit un long voyage? Réveil difficile,
existe-il une note allant de un à dix, révélant la bonne conduite de la réalité
ou de la normalité, en contradiction avec la folie bien sûr....pour cette dernière,
je lui attribuerais la note 1,si bien sûr une échelle de mesure me le
permettait. Ma mémoire prend des allures d'étoile filante sans q'aucuns de mes
voeux se réalisent...les électros-hénissements des odontocètes au loin, me font
chaleureusement prendre conscience qu'une futur milice, cherchée au plus
profond des joies d'enfants, creusera le dernier trou pour y enfermer le
dernier des êtres humains ...mes semblables que je cherche aveuglément à
travers une terre stérile, où quelques soutanes maléfiques hantent les
bas-fonds jouant de leur saxe au sons distordus réveillant les fleurs de
l'abandon de l'âme....c'est la pleine saison...hum...un bouquet? Volontiers! Ne
sachant dire non, je met un point de départ à ma chute,.... qu'elle soit brève!
Il "semblerait" que les personnages de ce rêve soient imaginaires. En
conséquence, toute ressemblance avec des personnes vivantes ou ayant vécu
serait fortuite. Par contre, il ne me semble pas mais il est certain que le
décor dépeint ici est totalement inexistant..du moins...en nos régions....
Ière Partie ; Autonomase
Cauchemar rythmé au son du vent, faisant ressurgir les clowns déambulant sur le
papier peint à chaque claquement de fenêtre... une légère odeur de noisette
brûlée titille mon odorat,ma lèvre supérieure se soulevant spasmodiquement,
prête à vomir le dernier repas du soir, peut-être le dernier...un tremblement
de casseroles suivi des rires stridents du dernier dauphin, m'épiant de ses
petits yeux métalliques (mais ça, je l'ai toujours su), ne laisse qu'
apparaître qu'une lune rouge sur fond noir, les étoiles soufflées comme de
vulgaires bougies par les nonnes du deuxième étage , déguisées en cow-boys
(malines les bonnes soeurs!)..Me réfugier? Où ?! le sous-sol..... Je n'ai
pas pour habitude de parler à mon voisin du sous-sol dit"le
cachalot", mais j'accepte de sa part un cours sur l'exégèse philosophique
du judaïsme à l'époque médiévale autour d'une bonne tasse de crème de marron au
paprika, si ledit personnage me cache sous ses joues ...je trouverais
certainement un sommeil meilleur dû à ce discours soporifique ou la perte
définitive du goût...il est vrai, j'avoue, avoir toujours voulu faire fondre
ses bras de guimauve à feu doux , mais çà.... je le rêve égoïstement
....pendant que ces clowns rôtissent sous l'effet des crachats des nonnes, la
poussière entassée depuis bien des décennies, essaie
de m'attraper en m'entourant de ses moutons volatiles ...
vite, me réveiller...je ne veux pas finir habillée de poussière, pourtant...sa
couleur me va si bien les soirs ou le cachalot joue "la danse du boiteux"...
La fuite reste ma meilleure alliée, et j'en goûte toute les vices...
En m'acharnant à décapiter la dernière nonne de ce bouge infâme, des pissenlits
plein les mains et des bleuets plein les yeux, je fus stoppée net par cette
charmante armée de clowns automates, écrasant sans pitié les crapauds fuyant à
travers les ronces... je quitte donc ce lieu de perdition pour une zone enfouie
sous terre, laissant derrière moi un passé chargé en beuveries et autres
attentats aussi mélodiques que la valse funèbre de Chopin....dommage, je
remonterais bien récupérer la tête gorgonèse, gisant sur les tommettes
blafardes de l'estanco de bas quartier, sa forme en Y me servirait bien de
torche pour parcourir les kilolitres d'égouts, me séparant de ma ville natale ,
où le soleil flemmard se couche vers 42h, et la lune ne se fait plus aussi
ronde qu'avant....avant que la Terre ne se décroche du système et ne sache plus
où tomber. Les clowns déambulant derrière une brume de chaleur verdâtre,
apparaissant comme des fées du bal de fin d'année, soufflant d'une haleine
forte en chlore, balançant leurs bras d'un geste wagnérien en ma direction,....
miracle!, une baleine-volante m'accueillant de ses ailes aux plumes soyeuses,
me donne enfin un doux repos...peut-être me réveiller au son du hip-hop à la
harpe, et déguster quelques mandragores fraîches...repartir pour découvrir
d'autres décors orientalo-aztèque....
A Suivre....
IIème Partie : Accalmie
J'adore les régions où la variété de paysages vous transporte dans un coma
tellement profond que seul DJ Strudel peut vous en sortir à coup de
fouet-pogoteur....je m'égare là, revenons-en à notre histoire ,(ne le dites à
personne, mais je ne sais toujours pas à quoi sert un fouet-pogoteur.....)
Munie de mon turbo- tapis volant apprivoisé, (de quoi regretter la caisse à
Dédé!), je parcours le ciel zébré de ses contrails et guidée par une fanfare de
400 sexagénaires je décide de me poser... atterrissant dans les Amélanchiers
Vulgaires de cette splendide forêt, aussi chaleureuse qu'une ergastule, les
arbres pourtant complices à une autre époque..celle où ces géants majestueux
faisant claquer le bout de leurs branches sur un air de gospel (en rythme s'il
vous plaît!)et le soleil fêtard se traînait jusqu'aux heures tardives ,laissant
place à la lune par un bâillement.... je longe paisiblement ce petit coin , et
c 'est avec la vivacité d'Annie Cordy, que j'arrive dans les bras tous chauds
de ses hautes herbes rougies par quelques coccinelles incandescentes...endroit
magique où je peux cueillir quelques fraises tagada et oublier les clowns
désarticulés, et les soutanes endiablées. Retrouver une vie normale, reprendre
mon ancien métier d'analyste en électro-charcuterie? à voir...Benoîtement, je
m'élance dans chemin brodé de papier-maché, puis de mes pas lourds, traverse un
champs de Monnet où les coquelicots agités, broutent en coeur les derniers
soupirs de quelques insectes à poils durs...Paisible...pour cette troisième
époque de l'hiver, les pluies de glace bleue ont cesser depuis peu, et je savoure
chaque mètre me séparant de mon ancienne cité, où doit régner un festival
d'horreur clownesque, je sens au loin le ravalement de larmes de ces pauvres
crapauds, comme les eaux sales remontant les canalisations des égouts.
Puis, là, par manque de lacets à mes chaussures, gentiment dévorés par fourmis
plasticovores, j'arrête ma course, mouais, je poursuivrais plus tard...
A Suivre.....
IIIème partie: Temps oubliés
L'idée géniale de me confectionner de jolis lacets en brins d'herbes sèches tressés,
me vient en scrutant cette sublime pelouse dorée aux allures hollywoodiennes,où
les chenilles dansant un tango éfreiné me servent un spectacle hors du
commun....Bref, je peux à présent continuer mon chemin, marchant allègrement à
la recherche de l'As de pic, lui seul, gardien des mystères pourra me tracer la
route et m'indiquer au son du djeeridoo l'odeur de quelques humains où mon
souvenir prend forme en repensant à mes anciens proches...
Bérénice (surnommée par pur caprice Childéric) qui n'a jamais pu contenter sa
joie plus de 2 secondes à l'idée de posséder la fameuse collection d'espadons
(Panini), se faisant un plaisir du haut de ses talons en glue marine de
punaiser quelques xiphias gladius sur les murs de sa chambre, et de ses doigts
cruciformes relever sa chevelure d'écailles d'un air satisfait, le sourire
simiesque....j'ai eu des amis en or...nos jeux de simulations magnétiques
transcrâniennes et autres macaronnades me manquent...
Que donnerais-je pour n'être , une seconde seulement un conte merveilleux
rempli de rêves saupoudrés de noix de coco râpée et non de sueurs amères....IVième partie : Elégance du monstre
Bien qu'une action divine n'est point suffit à réaliser la nature, je conclue
DIEU (Philontous 10 000) ,ne s"est pas levé tous les jours du bon pied ,
voir même quelques grâces matinées largement abusées, dues à des soirées noyées
par la production du fruit de sa création...
Afin d'honorer ce vieux fou au portrait torturé rafraîchit de suie et de cire,
au monogramme à la torche enflammée...les poms-poms girls soutanées agitant
avec force et conviction de noirs drapeaux, se tortillant et sautillant tels
des crapauds ébouillantés, déchirant l'atmosphère de leurs rires enivrés de
quelques herbes macérées, me tendent leurs bras perséphoniques et leurs regards
accusateurs , m'invitant à poser le premier cailloux de la pierre tombale des
nations...j'enfile ma combinaison à oxygène pressurisé et court (et c'est pas facile!)
loin de ce puzzle où mille yeux éparpillés , encadré avec goût de guirlande de libellules
battant la mesure ...course stoppée par les Godorogriffes , attirés par l'odeur
fraîche des longs jupons , gobant un à un ces yeux imbibés de boisson
biologique...hum...j'aurai voulu goûter à ce calice débordant de liqueur de
coquelicot , la question n'est plus de savoir ce que je vais boire, mais plutôt
comment ne pas me faire manger!.....maudits reptiles ...je sais....ce n'est pas
la vérité mais l'autorité qui fait la loi....l'As de pic en connaît quelques
chose,envoyant son valet , justicier saignant de sa lance tous les Humzool
menaçant sa demeure aux berceaux en croisés d'ogives, son triforium regorgeant
de magnifiques trophées à têtes de béliers pleurant, des enluminures de saints
destructeurs et autres joyaux aussi salvateurs et utiles qu'un maillot de bain
en Sibérie ...la calvacade se déchaîne à la vue des Godorogriffes à la gueule
enfarinée des petits soirs de cette saison, les pluies de glaces bleues sont
finies certes,laissant place aux averses de feu, dignes d'un épisode sorti des
dix plaies d'Egypte.....
mais là! Que vois-je! Non! L'averse de feu dirigée sur les Godorogriffes est
tout simplement les tirs de la Kalachnikov de Nelly! Sacrée Nelly, je l'avais
oublier, rien à voir avec cette histoire en cours, mais là, Nelly, tu me sauve
la vie pour boucler cette partie....Cinquième et dernière partie : Soulagement
Les tam-tams se faisant entendre de mes chaussures régulant ma course et les
battements de mon coeur à travers cette pluie de feu, réveillèrent le Dieu Doré
depuis endormi avec le soleil, et contempla les puzzles d'yeux, en déroba deux
à la volée pour mieux comprendre ce qui se passait... après avoir réfléchi, il
envoya son armée de Jésus, marchant tels de vrais soldats, la croix en guise de
bazooka, le tout sur un air de mambo! Les Godorogriffes prirent peur en se
laissant fondre comme cigarette se consume.
Toute cette énergie réchauffa la terre, les pluies cessèrent, toutes créatures
disparurent...une nouvelle vie allait s'organiser, l'As de Pique devint un
rêve, et emporta avec lui tous les mystères ici inconnus.
Je me réveille, il faut aller bosser...mais combien de temps ai-je dormi.. dans
mon bras, je serre mon clown de chiffon... pas sûre d'avoir envie de revoir un
être humain après mes aventures. La vie revient avec ses habitudes, rien ne se
passe d'ailleurs....
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